Nouvelle traduction : Notre plaidoyer

La question de l’évaluation n’est pas nouvelle. Cependant, l’objet de l’évaluation s’est modifié au fil du temps. Il semble bien qu’on soit passé d’un souci d’information des parties prenantes concernées, à une justification des moyens utilisés, puis à une démonstration de l’efficacité de l’action pour aujourd’hui en arriver à devoir démontrer via des indicateurs d’impact la capacité à répondre à certains besoins sociétaux. 

Ce qui change également c’est le fait que la question de l’évaluation est portée par de nouveaux acteurs. Les financeurs publics attendent de plus en plus une démonstration d’impact pour justifier leurs décisions contractuelles. Les financeurs privés philanthropiques adoptent une posture d’investisseur qui, au-delà des traditionnels paramètres de risque et de rendement, exige désormais aussi une indication de l’impact social créé. Enfin, le modèle même d’entreprise d’économie sociale est fragilisé par l’arrivée d’entrepreneurs sociaux qui ne semblent pas s’embarrasser des modes de gouvernance (décision, affectation des profits) et qui même véhiculent le message selon lequel l’important, c’est l’impact (sous-entendu : il ne faut pas trop perdre de temps avec ces complications organisationnelles « inutiles »).

La question de l’« impact social » est donc au cœur des préoccupations des entreprises de l’ESS. Il nous a semblé donc important, en travaillant sur le projet Vises, de coucher sur papier POURQUOI et COMMENT il est nécessaire d’aborder la question de l’évaluation de l’impact social.

Nous vous souhaitons une excellente lecture de notre plaidoyer.